Briser le silence : La lutte des filles réfugiées pour l'accès à la santé sexuelle et reproductive

Pour de nombreuses adolescentes et femmes vivant dans des camps de réfugiés, l'accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SRHR) est une bataille quotidienne. Les tabous culturels, le manque d'information, les difficultés économiques et l'insécurité font qu'il leur est pratiquement impossible d'accéder aux services de santé essentiels.

 

I joined Davision in 2017 ,which taught me about my rights and empowered me to stand up for myself and others.(Mutesi )

Dans le camp de réfugiés de Kyaka II, en Ouganda, des filles comme Maombi, une mère adolescente originaire de la République démocratique du Congo (RDC), sont confrontées à ces défis de première main. Son histoire met en lumière le besoin urgent d'améliorer les soins de santé, l'éducation et les systèmes de soutien pour les filles réfugiées.

 

My name is Maombi, a teenage mother  fighting for a better future.

 I am a 17-year-old refugee from the DRC,  I arrived at Kyaka II refugee settlement after escaping war and violence in my home country. Along the way, I was sexually assaulted, and by the time I reached Uganda, I discovered I was pregnant.

I was alone, afraid, and unsure of what to do. I Faced Judgment from my community , As an unmarried teenage mother, I feared the stigma of seeking prenatal care and Lack of financial support  I struggled to access basic necessities like food and clothing.

I am still processing the horrors of war and sexual violence, making it difficult to focus on my future.

 Les filles réfugiées luttent pour accéder aux droits sexuels et reproductifs

 

1. Stigmatisation culturelle et sociale

Dans de nombreuses communautés de réfugiés, il est honteux de parler de santé sexuelle et génésique. Les jeunes filles qui recherchent des contraceptifs ou des services liés à la grossesse sont souvent jugées, voire évitées par leur propre famille. Cette crainte empêche beaucoup d'entre elles de rechercher les soins dont elles ont besoin.

2. Manque d'information

De nombreuses adolescentes ne savent même pas où s'adresser pour obtenir des services de santé sexuelle et reproductive. Avec peu ou pas d'éducation sur la santé reproductive, elles sont vulnérables aux grossesses non planifiées, aux avortements à risque et aux infections sexuellement transmissibles (IST).

3. Barrières linguistiques

Les camps de réfugiés rassemblent des personnes d'origines linguistiques différentes. De nombreux prestataires de soins de santé ne parlent pas la langue des réfugiés, ce qui rend difficile pour les jeunes filles de communiquer leurs besoins ou de comprendre les conseils médicaux.

4. Difficultés économiques

Pour les réfugiés ayant peu ou pas de revenus, le coût des soins de santé, même lorsque les services sont gratuits, peut constituer un obstacle majeur. Nombreux sont ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre dans les cliniques, d'acheter des produits d'hygiène ou des aliments nutritifs, ce qui met leur santé en danger.

5. Peur et insécurité

Dans certains cas, les filles sont menacées de violences sexuelles lorsqu'elles tentent d'accéder aux services de santé. D'autres sont exploitées, forcées d'échanger des faveurs sexuelles contre des produits de première nécessité tels que de la nourriture, de l'eau ou un abri. Cette peur empêche de nombreuses filles de demander de l'aide.

 

Soutien communautaire

Despite these hardships, I found support from organizations working in Kyaka II to help young mothers at DaVision Organisation, which provides Sexual/Mental health education, family planning counseling, and life skills training,  giving me a safe space to learn about my health and options.  

"J'ai l'impression d'avoir une nouvelle vie maintenant. Une vie sans abus. Avec le soutien de Davision, j'ai pu commencer à guérir de mon traumatisme et aller de l'avant avec un nouvel espoir."

Through mentorship and  skill building program I learned tailoring skills that now help me earn an income.  I safely gave birth to my child. I am now learning how to become financially independent and I dream of creating a better future for myself and my baby.

Qu'est-ce qui doit changer ?

Si l'histoire de Maombi est celle d'une résilience, de nombreuses filles réfugiées continuent de lutter sans soutien. Voici ce que nous pouvons faire pour changer cela :

Améliorer l'accès à l'éducation des adolescents et aux droits de l'homme afin que les filles comprennent leurs droits et les options qui s'offrent à elles.

Créer des espaces sûrs où elles peuvent se faire soigner sans craindre la stigmatisation ou la violence.

Offrir des opportunités économiques pour aider les jeunes mères à devenir autonomes en s'associant à des organisations dirigées par des femmes.

Mettre fin à la stigmatisation qui entoure la santé génésique afin qu'aucune fille n'ait peur de demander de l'aide.

 

Aucune fille ne devrait avoir à se battre aussi durement pour accéder à des soins de santé de base. Les adolescentes et les femmes réfugiées méritent la dignité, la sécurité et le droit de faire des choix éclairés concernant leur corps et leur avenir.

L'histoire de Maombi n'est qu'une parmi tant d'autres, mais elle nous rappelle qu'avec le soutien adéquat, ces jeunes femmes peuvent reprendre leur vie en main et se construire un avenir plein d'espoir.

 

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